Migration dans le monde

24 mai 2012

Migrations internationales:

Les migrations internationales participe à l'acculturation des peuples dans le monde. En effet,que se soit dans le développement des déplacements professionnels ou touristiques, des rapprochements culturels sont présents. Ils exportent leur mode de vie et les populations locales doivent s’adapter à ces nouvelles pratiques. Ainsi, l'hospitalité traditionnelle disparaît peu à peu au profit de l'échange marchand.

Les cadres dirigeants, notamment dans les FMN, participe eux aussi très activement à l'acculturation puisqu'ils diffusent les valeurs et les normes de la culture occidentale : l'anglais pour communiquer, les valeurs du libéralisme comme vision du monde (l'intérêt individuel, l'enrichissement matériel).

On peut dire grossièrement que, dans la
sauvagerie de la mondialisation, si vous
êtes riche, vous pouvez voyager, et si
vous êtes pauvre, vous êtes un immigré
clandestin qui va mourir aux Baléares.
Et tout le monde le sait. Conséquence
directe, les immigrés sont les premiers
à se poser la question : pourquoi dans
la mondialisation, la liberté de circulation est pour les riches tandis que les
pauvres n’ont surtout pas le droit de
bouger ? Notons au passage que ce sont
quand même ces immigrés qui font la
croissance économique d’un bon
nombre de pays du Nord.
Nous sommes donc dans un changement complet des paradigmes politiques. Il ne s’agit plus seulement de la
politique de l’économique et du social,
mais de la politique de l’économique,
du social et du culturel. Et si l’on
accepte mon hypothèse selon laquelle
les enjeux socio-politiques de l’immigration vont être renforcés par la question culturelle, il faut alors s’intéresser
aux aires culturelles.
Pour moi, les aires culturelles sont des
amortisseurs indispensables à la violence de la mondialisation. Le fait de
parler la même langue ne supprime pas
les inégalités, ni l’incommunication,
mais a tout de même un avantage : on
se comprend un tout petit peu. Par
exemple, les immigrés clandestins qui
arrivent actuellement en majorité de
l’Afrique francophone sur les côtes
espagnoles ou italiennes sont déjà
confrontés à un blocage de la langue.
Ainsi, pour prendre en compte la
question culturelle dans la question de
l’immigration, il faut faire une place à
ces questions de diversités culturelles,
c’est-à-dire les questions d’aires linguistiques : francophonie, hispanophonie, lusophonie, arabophonie...
Bref, les grandes langues qui traversent
les continents.